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🧸 À quel âge faire une séance photo enfant ? Les étapes à ne pas rater

  • Photo du rédacteur: Julien Stevens
    Julien Stevens
  • 23 juin
  • 3 min de lecture
On me demande souvent : “Quel est le bon âge pour une séance photo enfant ?” Ma réponse, c’est qu’il n’y en a pas qu’un. Il y a plusieurs moments clés à ne pas rater…

On se le dit souvent en regardant nos enfants : "Déjà ?!" Un jour, ils ont encore besoin de nous pour enfiler leurs chaussettes, et le lendemain ils nous expliquent comment fonctionne une appli qu’on ne connaît même pas. L’enfance, c’est une succession de petites métamorphoses. Et ce qui la rend si précieuse… c’est qu’elle passe à une vitesse folle.

En tant que photographe famille, je le vois chaque jour : les moments que l’on capture aujourd’hui deviennent les trésors de demain. Et certaines étapes méritent vraiment d’être immortalisées.


1. À quel âge faire une séance photo enfant ? 1re étape : la première année

Cette période est un tourbillon. En quelques mois, votre bébé passe de minuscule nourrisson endormi à petit explorateur qui rampe, rit, se redresse. Les traits changent très vite, les expressions se multiplient, les regards deviennent plus présents. C’est une année fondatrice, et les images prises à ce moment-là deviennent souvent des repères pour toute la vie.

👉 Le bon moment ? Autour de 6 mois pour des mimiques bien affirmées, ou vers 12 mois pour une première séance "debout" (souvent pleine de fous rires !).

Bébé assis sur une couverture au milieu d’une passerelle en bois, sourire lumineux et ambiance naturelle – par Julien Stevens Photography



2. Entre 2 et 5 ans : la personnalité explose

C’est l’âge des "pourquoi", des grimaces, des déguisements improvisés, des doudous inséparables. Chaque enfant affirme sa personnalité, ses goûts, ses petites manies. C’est aussi un âge où les émotions sont brutes : on passe du rire aux larmes en deux minutes… et ça donne souvent des photos drôles, tendres, parfois complètement inattendues.

👉 Le bon moment ? Quand l’enfant est à l’aise pour interagir, mais pas encore trop "posé". Vers 3 ou 4 ans, on capte souvent des scènes spontanées d’une grande richesse.

Petite fille en robe blanche courant sur une passerelle en bois, bras écartés et sourire éclatant – par Julien Stevens Photography



3. Autour de 6-7 ans : la transition discrète

Cet âge charnière passe souvent inaperçu… et pourtant, c’est là que le visage commence à s’affiner, que les dents de lait tombent, que l’enfance douce commence doucement à se transformer.Les enfants sont encore joueurs, encore "petits", mais commencent à avoir une conscience plus claire d’eux-mêmes. C’est un moment précieux à figer, car on y sent déjà poindre la suite.

👉 Le bon moment ? Juste avant ou après l’entrée en primaire. Une séance dans leur univers : chambre, jardin, jeux favoris.

Portrait en noir et blanc d’un garçon aux cheveux bouclés riant à pleine dents en extérieur – par Julien Stevens Photography



🧒 Vers 10 ans : plus grands, mais encore dans l’enfance

On est entre deux mondes.Ils ne veulent plus forcément de peluches, mais ils ont encore cette fraîcheur dans le regard. Parfois pudiques, parfois explosifs, ils sont dans une période intense et mouvante. C’est souvent un âge que l’on photographie peu… et que l’on regrette de ne pas avoir mieux documenté.

👉 Le bon moment ? Un peu avant l’entrée en secondaire. On capte encore la spontanéité, mais avec un soupçon de maturité en plus.

Portrait d’une jeune fille souriante en habit traditionnel rouge à rayures, captée en extérieur dans une lumière naturelle – par Julien Stevens Photography


5. L’adolescence : une histoire à part entière

🧑‍🎓 L’adolescence : une histoire à part entière

Oui, c’est parfois plus compliqué de les faire participer. Oui, ils peuvent lever les yeux au ciel quand on parle de "photos de famille". Mais c’est justement pour ça que c’est important. Parce que ce moment de transition est aussi une étape-clé de leur histoire.

👉 Le bon moment ? Plutôt qu’une séance solo, je recommande une séance famille où l’ado est convié naturellement. Sans obligation de poser, sans pression. Je m’occupe de les faire participer à leur façon — souvent avec humour, parfois en les laissant un peu en retrait au début. Et très souvent, ils finissent par se prendre au jeu. Résultat ? Des images vraies, pas figées. Et un souvenir commun que tout le monde apprécie… même eux.

Moment de tendresse entre une maman et ses deux filles, enlacées sur un ponton au bord de l’eau, sourires complices et étreinte chaleureuse – par Julien Stevens Photography


Conclusion : Offrir une trace à chaque chapitre

On ne photographie pas juste un enfant : on photographie un instant de sa vie, un chapitre unique de son histoire. Et comme tout bon livre, ces chapitres méritent chacun leur illustration.

Alors plutôt qu’une séance une fois tous les dix ans… pourquoi ne pas offrir une trace à chaque grande étape ? C’est un cadeau pour eux, pour vous, et pour la mémoire collective de votre famille.


Envie de sauter le pas ? Contactez-moi, je serai ravi de raconter un bout de votre histoire en images.

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