Entre focale, cadrage et instinct : ma vision de photographe mariage, famille et entreprise en Belgique
- Julien Stevens
- 2 juin
- 4 min de lecture
Ma manière de travailler comme photographe mariage, famille et entreprise en Belgique
Être photographe mariage, famille et entreprise en Belgique, c’est avant tout savoir s’adapter. Chaque histoire, chaque lieu, chaque visage demande une écoute différente. Mais ce qui reste constant dans ma manière de travailler, c’est ce mélange d’observation, d’anticipation et de sincérité. J’interviens peu, je guide rarement, je préfère me fondre dans l’instant pour capter ce qui est vrai.
Qu’il s’agisse d’un échange de regards entre mariés, d’un fou rire d’enfant, ou d’un portrait professionnel dans un environnement corporate, je cherche toujours à raconter sans figer. À trouver l’équilibre entre ce que je vois et ce que je ressens.
Et si ma sensibilité me guide, certains choix techniques sont devenus instinctifs au fil du temps. Parmi eux : la focale que j’utilise presque systématiquement, la manière dont je cadre, et cette obsession du format horizontal. C’est ce que je vous partage dans la suite de cet article.
📷 Comprendre les focales (promis, c’est simple)
Quand on parle d’un objectif photo, on entend souvent des chiffres : 16mm, 35mm, 50mm, 200mm…Ces chiffres représentent la focale.Et la focale, c’est ce qui détermine ce que vous voyez dans la photo – et comment vous le voyez.
🔍 Grand angle (ex. : 16mm) : permet de voir large. Idéal pour les paysages, les photos d’intérieur ou les lieux exigus.
🎯 Focale standard (ex. : 35mm à 50mm) : équilibre parfait, proche de la vision humaine. Parfaite pour raconter une histoire sans déformer la réalité.
📸 Téléobjectif (ex. : 85mm, 200mm…) : isole un détail, compresse les plans. Utilisé pour les portraits, la photo animalière, le sport, ou en entreprise quand il faut rester discret.

Chaque focale est un outil. Ce qui compte, c’est l’intention. Et pour raconter une histoire
vraie, je reviens toujours au 35mm.
Le 35mm, ma focale naturelle
Je shoote avec un zoom, mais mes images naissent à 35mm.
Cette focale est devenue mon repère, que je sois en reportage mariage, en séance famille dans les environs de Liège ou ailleurs en Belgique, ou encore en mission corporate pour une entreprise.
Ce que j’aime dans le 35mm ?
Il est proche sans être intrusif.
Il raconte sans enfermer.
Il permet d’inclure le contexte, de faire respirer l’image, de composer avec la lumière, le lieu, les émotions.
C’est une focale qui me laisse raconter ce que je ressens, pas juste ce que je vois.

Avant, je ne jurais que par les focales fixes
Pendant longtemps, j’ai travaillé uniquement avec des focales fixes très lumineuses : 35mm f/1.4, 50mm f/1.2, 85mm f/1.8…Je les aimais pour leur qualité d’image, leur rendu doux, leur ouverture généreuse qui permettait de jouer avec la lumière et les flous d’arrière-plan.
Et puis, j’ai découvert le Canon RF 28-70mm f/2. Et tout a changé.
Le Canon RF 28-70 F2 : le meilleur des deux mondes
Je n’aimais pas les zooms. Je trouvais leur rendu trop plat, leur ouverture souvent limitée.Mais ce zoom-là, c’est une vraie révolution.

Le Canon RF 28-70mm f/2 m’a permis de réconcilier polyvalence et exigence :
✔️ Une ouverture constante à f/2 — presque aussi lumineuse qu’une focale fixe
✔️ Une qualité d’image exceptionnelle, homogène sur toute la plage
✔️ Une plage focale idéale pour le reportage : du grand angle au portrait serré
Il a ses défauts :
❌ Il est lourd et encombrant
❌ Il n’est pas stabilisé
❌ Il ouvre un peu moins qu’un 1.4. Mais malgré tout ça, il me fait gagner un temps fou.
En reportage, chaque seconde compte. Pouvoir passer de 28 à 70mm sans changer d’objectif me permet de ne pas rater un moment clé, de rester dans le flux, de capturer l’essentiel sans interruption.
Le format paysage : comme notre œil
Autre élément clé dans ma manière de photographier : je cadre très souvent en horizontal.
Pourquoi ? Parce que le format paysage correspond à notre manière naturelle de voir le monde. Nos yeux balayent horizontalement. Le cinéma, la télé, les souvenirs que l’on garde en mémoire : tout est structuré dans la largeur.
Ce format me permet :
de contextualiser une émotion,
de montrer ce qu’il y a autour du sujet,
de construire une narration fluide et immersive.
Avec un 35mm, ça devient encore plus évident : je peux raconter l’histoire complète d’un instant, sans jamais avoir à trop m’éloigner.

Et les autres focales dans tout ça ?
Oui, j’utilise aussi d’autres objectifs selon les besoins :
📌 100mm f/2.8 macro – parfait pour les alliances, bijoux, détails techniques, aussi bien en mariage qu’en photo d’entreprise.
📌 17mm ultra grand-angle – indispensable en intérieur étroit, pour salles de réception, hôtels, bureaux d’entreprise, ou portraits créatifs.
📌 70mm et plus – utile en cérémonie ou en reportage corporate discret, quand je veux garder mes distances ou aplatir un décor.

Mais quoi qu’il arrive… je reviens toujours au 35mm.
En résumé
Je shoote des mariages partout en Belgique, des séances famille en région liégeoise et ailleurs, des portraits corporate pour des entreprises locales ou nationales, et dans tous ces contextes, le 35mm est mon pilier visuel.
Même si je dispose de matériel haut de gamme, d’optiques spécialisées et d’un zoom qui fait presque tout… C’est à 35mm que je me sens le plus proche de ce que je veux raconter.
Parce que photographier, pour moi, c’est aussi naturel que respirer. Et cette focale-là, c’est celle qui me permet de le faire pleinement.
🟡 Et vous ? Quelle est la focale qui vous ressemble? Vous shootez quoi, où, et comment? Racontez-moi ça en commentaire — je suis curieux de connaître votre regard.





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